NON AU CONTRÔLE TECHNIQUE DES MOTOS

Motardes, motards,

Nous sommes ici pour défendre une réalité que certains feignent d’ignorer. La moto n’est pas un problème à corriger, c’est une passion, un moyen de transport, une liberté vécue au quotidien.

Le contrôle technique moto nous est présenté comme une mesure de sécurité. Mais les faits sont têtus. Les statistiques officielles le montrent depuis des années. Les accidents de moto sont très rarement dus à une défaillance technique. Ils sont majoritairement liés à l’infrastructure dégradée, au comportement des autres usagers et au manque de considération pour les deux-roues.

Imposer un contrôle technique, c’est choisir une fausse solution à un vrai problème.

Nous, motards, entretenons nos machines. Parce que notre vie est dessus. Nous savons qu’un frein mal réglé, qu’un pneu usé ou qu’une direction défectueuse ne pardonnent pas. La sécurité fait partie de notre culture. Elle ne s’impose pas par une taxe déguisée.

Ce contrôle technique est inutile, coûteux et injuste.

Inutile, car il n’apportera aucune amélioration significative de la sécurité routière. Coûteux, car il pénalise un mode de transport déjà fortement taxé. Injuste, car il stigmatise une communauté responsable et passionnée.

Pendant ce temps, les routes restent dégradées, les glissières non protégées, les marquages glissants et les dangers bien réels ignorés. Nous demandons des actions efficaces. Des infrastructures adaptées. Une meilleure cohabitation entre usagers. De la prévention, de la formation et du respect.

La moto n’est pas un luxe. Pour beaucoup, c’est un outil de travail, une solution de mobilité, une réponse concrète aux enjeux de circulation et d’environnement.

Nous refusons d’être la cible facile de décisions déconnectées du terrain. Nous refusons les mesures symboliques qui n’améliorent rien. Nous refusons de payer pour masquer l’inaction.

Aujourd’hui, nous roulons ensemble. Demain, nous continuerons à nous faire entendre, Pour notre sécurité réelle. Pour notre liberté. Pour le respect des motards.

NON AU CONTRÔLE TECHNIQUE DES MOTOS.

Soutien inconditionnel aux agriculteurs français.

Derrière chaque champ cultivé, chaque élevage, chaque récolte, il y a des femmes et des hommes qui travaillent sans compter leurs heures, souvent dans l’incertitude, toujours avec courage. Ils nourrissent le pays, entretiennent nos paysages et perpétuent des savoir-faire qui font l’âme de nos territoires. Leur engagement mérite bien plus que des discours, il mérite du respect, de la considération et des actes concrets..

Assez de voir ceux qui nous nourrissent étranglés par des normes absurdes, des charges écrasantes et des prix imposés qui ne couvrent même plus le coût de leur travail. Assez de sacrifier le monde agricole pendant que d’autres décident loin des champs et des étables.

Les agriculteurs français font face à des contraintes toujours plus lourdes, à des normes parfois incohérentes et à une rémunération trop souvent indigne de leur travail. Les soutenir, c’est défendre une agriculture vivante, durable et souveraine. C’est refuser que ceux qui nous nourrissent soient les oubliés du système. Solidarité avec le monde agricole. Leur combat est aussi le nôtre.

Les agriculteurs ne demandent pas des privilèges. Ils demandent de vivre dignement de leur métier, de transmettre leurs terres, de travailler avec bon sens et respect. Défendre les agriculteurs français, c’est défendre notre souveraineté alimentaire, nos territoires et notre avenir. On ne nourrit pas un pays en méprisant ceux qui le font vivre.

SOLIDARITE TOTALE.

Soutien inconditionnel aux Gilets Jaunes.

Le mouvement des Gilets Jaunes est né d’un cri que trop longtemps on a refusé d’entendre. Un cri venu des ronds-points, des routes secondaires, des fins de mois trop courtes et des vies qu’on épuise à force de sacrifices à sens unique. Derrière chaque gilet fluorescent, il y a un citoyen, une citoyenne, qui travaille, qui contribue, et qui refuse d’être rendu invisible.

Soutenir les Gilets Jaunes, ce n’est pas soutenir le chaos. C’est défendre la dignité. C’est rappeler que la justice sociale n’est pas une option décorative, mais le socle d’une République vivante. Quand les taxes s’accumulent pendant que les services publics reculent, quand l’effort est toujours demandé aux mêmes, la colère n’est pas un caprice, elle est une alarme.

Ce mouvement a remis la parole dans les mains de celles et ceux qui ne l’avaient plus. Il a forcé le débat, bousculé les certitudes, fissuré le confort des discours hors-sol. Il a rappelé que la démocratie ne se résume pas à un bulletin glissé tous les cinq ans, mais qu’elle se nourrit d’écoute, de respect et de dialogue réel.

On peut critiquer ses formes, discuter ses revendications, mais on ne peut pas nier sa légitimité. Car un pays qui méprise ceux qui le font tenir debout se condamne lui-même à l’aveuglement.

Les Gilets Jaunes ont rappelé une vérité simple, presque lumineuse. Sans justice sociale, il n’y a pas de paix durable. Sans considération, il n’y a pas d’unité. Les ignorer serait une faute. Les entendre est un devoir.

SOLIDARITE TOTALE.