LES ROUTES VAROISES EN LIBERTE
La passion de la moto, tout simplement.
Dernière mise à jour le 22 janvier 2025
Le Village de Gordes, l'un des plus beaux villages de France
4 février 2025
Vol. no. 1
Le village de Gordes, niché au cœur du Luberon, est un véritable joyau provençal et l’un des plus beaux villages de France. Perché sur un éperon rocheux, il offre une vue imprenable sur la vallée environnante, parsemée de champs de lavande, d'oliviers et de cyprès typiques du sud de la France. Ce tableau pittoresque, baigné par la lumière dorée si caractéristique de la Provence, fait de Gordes une destination incontournable pour les amoureux de nature et d'authenticité.
Les ruelles pavées de Gordes serpentent entre des maisons en pierre sèche, dont le charme intemporel séduit les visiteurs. En son cœur, le majestueux château Renaissance domine la place principale, témoignant d’un riche passé historique et artistique.
Les nombreux ateliers d'artistes et galeries confirment d'ailleurs la place de Gordes comme un haut lieu culturel.
Le village est également célèbre pour son patrimoine unique, notamment l’abbaye de Sénanque, un monastère cistercien entouré de champs de lavande, et les "bories", ces anciennes cabanes en pierre qui racontent les traditions rurales de la région.
Flâner à Gordes, c’est se laisser porter par le chant des cigales, savourer les délices provençaux au marché local, et s’imprégner de l’âme chaleureuse de la Provence. Un lieu où le temps semble suspendu, offrant une expérience inoubliable à tous ceux qui ont la chance de le découvrir.
Le mardi 4 février 2025, la journée promettait d’être exceptionnelle pour notre sortie à moto. Sous un ciel azur et un soleil éclatant, nous nous sommes retrouvés tôt le matin, le ronronnement des moteurs résonnant déjà dans l’air frais. Notre groupe, composé de passionnés de deux-roues, était prêt à s’élancer sur les routes sinueuses et pittoresques du Var en direction du magnifique village de Gordes.
Le soleil à peine levé, notre groupe de motards s’est réuni sur un parking bien connu près de Rocbaron. Sous un ciel dégagé et prometteur, nous avons pris le temps de vérifier nos motos, de discuter de l’itinéraire. Casques en place, moteurs rugissants, nous avons pris la route. Les petites routes sinueuses varoises, bordées de vignes et de forêts de pins, offraient un cadre parfait pour rouler en toute sérénité.
La route jusqu’à Gordes a été un véritable régal, mais fraîche !
Arrivés à Rians l'arrêt à l'Atrium est salvateur.
Chocolat et Café por tout le monde agrémentés par des croissants et des pains au chocolat.
Les courbes parfaitement dessinées des routes varoises nous ont offert des sensations uniques.
Majestueux le Mont Ventoux drapé de blanc
Passage par un petit resto sympa de bord de route
La Table Gourmande
avant de rejoindre Gordes à 10 km
Une arrivée à couper le souffle
Magique
Lors de notre arrivée à Gordes sous un soleil éclatant, le village perché nous a séduits par sa beauté et son charme provençal. Après avoir garé nos motos sur un petit parking nous admirons le panorama.
La place du château, un parking moto et personne en vue. Comme je l'avais constaté le village est paisible, normal nous sommes hors saison, tout les restos sont fermés, seul un magasin de souvenirs est ouvert, et le château. Ca tombe bien nous sommes venus le visiter.
Quand le village de Gordes célèbre les Chats
Vers 1301, le château n'était qu'une simple construction défensive, construite en pierre. De cet ensemble primitif, édifié au Moyen-âge par la famille des Agoult, ne reste que quelques vestiges, sur lesquels a été construit le monument actuel.
Au 12ème siècle, il est devenu une puissant bâtiment. Puis, on augmenta, au 14ème siècle, la base primitive : il fallait se défendre contre les bandes oragnisées de brigands.
Enfin, au 16ème siècle, les Simiane construisirent un nouveau château, édifice quadrilatéral Renaissance avec une tour aux deux angles Nord, couronnées de terrasses et dominant le village et la vallée.
L'HISTOIRE DU CHÂTEAU
(Monument historique en 1931)
Les seigneurs de Gordes ne demeurèrent jamais au château. AU 17ème et 18ème siècle, il ses contentèrent des revenus de la seigneurie et des produits acquittés apr les fermiers. Cet abandon quasi perpétuel du château, lui valut de servir de prison, de petite garnison et de gîte d'étape pour les troupes.
Lors de la révolution, il fut pris pour être attribué à la commune den 1811 qui, plus tard, y installa la Mairie.
Utilisation du château :
Rez-de-chaussée : prisons dans les caves.
1er étage : Salle à manger.
2ème étage : Gîte d'étape pour les troupes.
3ème étage : Greniers qui ont servis de caserne ou de campement, pour preuve, les inscriptions et les graffitis.
Visite du château
Quelques salles... vides, en soi un peu décevant mais heureusement une très belle exposition de photographie habille les murs
et nous fait voyager à travers le monde.
La cheminée, pièce maitresse du château.
L'une de plus belles cheminées sculptées à la Renaissance en 1541 et classée monument historique en 1902.
Longue de 7,20m pour une hauteur de 4,55m. Elles est ornée de 12 niches, terminées par la coquille, qui auraient abrité des statuettes ou les symboles des 12 apôtres. Au centre devait se trouver le blason des Simiane, martelé à la révolution. Les pilastres centraux se prolongent par des décors d'acanthe stylisée, surmontée de pierre en avancée, décorés de chardon en bas relief. Les 7 frontons triangulaires sont de dimensions différentes et conservent en bon état leur sculpture rampante et leurs modillons plus volumineux que ceux du fronton central. Le chiffre 7 nous ramène aux 7 jours de la semaine. La plate-bande du manteau est décorée par 15 caissons carrés ou triangulaires, sculptés en bas-relief au chardon.
Une salle du château est consacrée à une exposition de quelques toiles de VASARELY
Les autres salles du château sont elles consacrées à une exposition du travail de Hans SILVESTER
Photographe allemand
HANS SILVESTER PHOTOGRAPHE
La vocation a saisi Hans SIlvester dès l'enfance. né en 1938 en Allemagne, il fait ses gammes à 14 ans dans l'atelier d'un photographe et obtient son diplôme 3 ans plus tard. il prend la route à travers l'Europe.
En 1960, Camargue est publié avec un texte de Jean Giono. LA Provence devient son port d'attache, il s'y installe en 1960.
Les voyages se succèdent, reportages au long cour, patience et passion : à travers ses publications dans la presse, ses dizaines d'expositions et une cinquantaine de livres.
Hans Silvester, s'affirme comme une ardent défenseur de la l'écologie, Calavon, La rivière assassinée, un photographe animalier hors pair Les Chats du soleil, Les Chevaux de Camargue.
La nature est sa seconde nature. On peut voir en lui le premier militant écologiste à s'être emparé de l'outil photographique comme arme de persuasion.
Amoureux de la Terre, il l'est aussi des êtres qui la peuplent, y compris des animaux.
Son oeuvre est un tout qui nous dit la beauté du monde et témoigne d'une grande indépendance.
Hans Silvester ne cherche jamais l'effet, il choisit ses sujets et se laisse porter par la chance.
Bonne Fée dévouée à ceux qui, persévérants, la sollicitent. Ses images, choisies parmi des milliers, dessinent l'aventure d'un homme et de la création photographique.
Joëlle Ody.