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Dernière mise à jour le 22 janvier 2025


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La Grotte de Thouzon.

29 avril 2025

Vol. no. 3

La découverte de la grotte de Thouzon.

En 1902, des travaux étaient en cours pour exploiter une carrière de pierre sur la colline de Thouzon, dans le but d'extraire de la pierre pour la construction. Au cours de ces travaux de dynamitage, les ouvriers ouvrirent par accident une cavité souterraine. C’est ainsi que fut révélée cette grotte naturelle jusqu’alors complètement close, et donc parfaitement préservée.

Très vite, les découvreurs comprennent qu’ils ont mis au jour une grotte exceptionnellement bien conservée, sans traces d’infiltration humaine antérieure. À cause de sa nature fragile et de sa beauté, la décision fut prise immédiatement de la protéger.


Localisation et patrimoine

La grotte se trouve sur la colline de Thouzon, où se trouvent aussi les vestiges d’un ancien monastère bénédictin datant du XIᵉ siècle : l’abbaye Saint-Martin de Thouzon. Le site tout entier est un haut lieu du patrimoine naturel et historique du Vaucluse.

Une grotte «sèche» rare et précieuse.

La grotte de Thouzon se distingue par son caractère de grotte sèche, formée il y a environ 60 000 ans à travers l’érosion de la roche calcaire par une rivière souterraine aujourd’hui disparue.

Contrairement à de nombreuses autres grottes, elle n’est pas envahie par l’eau, ce qui a permis à ses concrétions (stalactites, fistuleuses, draperies...) de rester extrêmement fines, délicates et très bien conservées.

La grotte est souvent surnommée "la grotte aux merveilles", en raison de la finesse de ses formations calcaires, certaines aussi fines qu’un cheveu.

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Petite pause café à l'ombre des platanes
de gauche à droite
Thierry - Eric - Patrick - Pierre - Christian - Zaza

CENTRE DE GARDANNE

Nous nous régalons sur les petites routes du Vaucluse.



Origine Géologique

Roche-mère : La grotte est creusée dans un calcaire urgonien, datant du Crétacé inférieur (environ 110 à 120 millions d'années).

Ce calcaire s’est formé à une époque où la région était recouverte par une mer chaude peu profonde, riche en coraux et en sédiments carbonatés.

Formation de la grotte

La formation de la grotte est liée à l'action de l'eau qui s'est infiltrée dans les fissures du calcaire.

L’eau, légèrement acide (chargée en CO₂), a lentement dissous la roche sur des millions d’années, créant des galeries souterraines.

Contrairement à certaines grottes plus profondes, la grotte de Thouzon est une grotte fossile : elle n'est plus en activité hydraulique (il n’y coule plus de rivière souterraine).

Intérêt géologique

La grotte est relativement petite (environ 230 mètres visitables), mais elle est richement décorée de concrétions : stalactites, stalagmites, fistuleuses…

Sa spécificité : une conservation exceptionnelle de ses concrétions, grâce à sa fermeture naturelle pendant des millénaires.

La grotte de Thouzon, située à Le Thor dans le Vaucluse (région Provence-Alpes-Côte d’Azur), est une grotte naturelle calcaire au passé géologique très ancien.

La Grotte de Thouzon s’est formée il y a environ 60 000 ans.
Elle est constituée de calcaire de travertin, un type de roche qui se forme dans les sources d’eau riches en minéraux, comme celles qu'on trouvait dans la région à l’époque.

Elle est donc géologiquement jeune comparée à d’autres grottes célèbres comme Lascaux ou Chauvet (plusieurs centaines de milliers voire millions d’années), mais elle se distingue par la préservation exceptionnelle de ses concrétions (stalactites fistuleuses notamment).

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Cette grotte est magnifique tout au long de ses 230 mètres

Photographie : Zaza


Pour la première fois nous avons accès au réseau mycélien, souvent appelé le « Wood Wide Web », est de plus en plus étudié et « dévoilé » par la science moderne, notamment dans les forêts et les écosystèmes souterrains — y compris parfois dans des grottes, là où l’humidité et l’absence de lumière créent des conditions particulières.
Et dans les grottes ?
Dans les grottes humides et riches en matière organique, certaines formes de mycélium peuvent aussi se développer, bien que leur rôle soit différent de celui dans une forêt. Ils peuvent :
Participer à la décomposition de matières végétales ou animales (ex. : une chauve-souris morte).
Coloniser les parois, parfois en symbiose avec des bactéries.
Contribuer à des phénomènes géochimiques (comme la biominéralisation).
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Le réseau mycélien dévoilé : ce que l'on sait aujourd’hui.
Le « Wood Wide Web » : un réseau souterrain vivant.
Le mycélium est la partie souterraine (et invisible à l’œil nu) des champignons. Il forme un réseau de filaments (hyphes) qui s’étend sur de vastes distances.
Ce réseau relie les racines des plantes et des arbres entre eux : c’est une forme de communication et d’échange nutritif entre les espèces.
Vers une nouvelle compréhension du vivant.
Ce réseau mycélien, longtemps ignoré ou sous-estimé, est aujourd’hui vu comme l’un des piliers invisibles de la vie terrestre. Il défie notre conception des organismes « individuels » et invite à voir la nature comme un organisme coopératif et interconnecté.

Quand la grotte nous réserve une surprise inattendue.

L'histoire de la chauve-souris pétrifiée, mythe ou réalité ?

Il ne s'agit pas d'une légende, mais bien d'un phénomène naturel rare documenté dans la grotte de Thouzon.
Les faits :
Lors de l’exploration ou de l’aménagement de la grotte, une véritable chauve-souris morte a été retrouvée recouverte d’une fine couche de calcite, la même substance qui forme les stalactites.
Avec le temps, le ruissellement d’eau calcaire a lentement déposé des minéraux sur le corps de l’animal.
Résultat : le petit cadavre s’est retrouvé fossilisé in situ, comme figé dans la pierre. On parle alors de pseudopétrification.

Explication scientifique :

Dans une grotte active (où l’eau circule toujours), les dépôts calcaires peuvent enrober rapidement des éléments organiques (feuilles, insectes, ou ici, une chauve-souris). Cette fossilisation superficielle ne transforme pas complètement la matière organique, mais elle la protège sous une coquille minérale.

Ce phénomène est extrêmement rare, surtout quand l'animal reste bien visible et identifiable.
La grotte de Thouzon est une grotte ACTIVE, l'eau de surface continue toujours à s'infiltrer et fait grandir les stalactites et les stalagmites à raison de 1 cm tous les 100 ans. On peut facilement le constater à la goutte d'eau qui se forme au bout des stalactites les plus proches.
Autre particularité, les blocs de silex parsemés tout au long de la grotte. Il s'agit là d'un processus géologique qui remonte à l'origine de la grotte alors que la surface était recouverte par une mer chaude et peu profonde. Le silex s'est formé à l'intérieur du calcaire en formant des nodules ou des couches de silex en blocs isolés.
La photo ci-dessus montre un bloc de silex évalué à 60 kg qui est encore attaché à la paroi par une simple concréssion de calcaire.
À certains endroits les parois se teintent d'une couleur ocre orangée signe de la présence d'oxyde de fer dans le sous-sol.

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Après presque 1 heure passée sous terre il est tant de retrouver les plaisirs de surface

Direction Rocbaron pour un retour sous un ciel menaçant, mais qui nous laissera au sec.

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Un dernier arrêt à l'ancien pont suspendu Mirabeau  qui enjambe la Durance.

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