LES ROUTES VAROISES EN LIBERTÉ
LA BELLE DE MILWAUKEE
La passion de la moto, tout simplement.
Les Arcs-Sur-Argens.
23 novembre 2025.
Ce dimanche-là, le Var s’est réveillé sous un soleil éclatant, aussi franc que trompeur, car la fraîcheur mordait l’air dès les premières minutes. Entre –2°C et 5°C, la température oscillait au gré des vallons, déposant sur les prairies une fine pellicule de givre.
Les motos respiraient fort, les pilotes aussi. Les petites routes étaient sèches, mais les feuilles mortes jonchaient les bas-côtés, formant ces tapis piégeux qui imposent prudence… et plaisir du pilotage hivernal.
Après une mise en température progressive, la Team file en douceur à travers les paysages givrés du Haut-Var. À Aups, halte salutaire : un chocolat chaud fumant, un café ou un thè, une pause pour se réchauffer les doigts, échanger quelques sourires et laisser le soleil monter d’un cran. L’ambiance est simple, chaleureuse, comme seuls les matins glacés savent l’être.
La route reprend et quelques kilomètres plus loin les Arcs-sur-Argens, où le groupe fait étape au Café de Paris. Un repas bienvenu, convivial, parfait pour refaire le plein d’énergie.
Puis on laisse les motos pour une parenthèse à pied : exploration du vieux village, ses ruelles étroites, ses maisons anciennes aux teintes ocre, ses passages en pierre qui semblent raconter des siècles. Le charme agit, comme toujours.
🏰 Petit historique des Arcs-sur-Argens :
Les Arcs-sur-Argens est un village du Var dont les origines remontent à l’Antiquité. Le site était déjà occupé à l’époque gallo-romaine, grâce à la proximité de la rivière Argens, axe stratégique pour le commerce et les échanges.
Moyen Âge : naissance du village perché
Le cœur historique, appelé Le Parage, date principalement des XIᵉ et XIIᵉ siècles. Ce quartier médiéval fortifié s’organise en étages autour du plateau rocheux, avec son enchevêtrement de ruelles étroites, de passages voûtés et de maisons en pierre.
Les ruelles médiévales, déjà étroites pour les humains, sont parfaitement calibrées pour des félins en goguette. Les marches en pierre servent de trônes, les fenêtres basses de postes d’observation stratégique, et chaque perron est devenu un « spa » improvisé pour sieste prolongée.
Certains disent même qu’un Conseil Félin du Parage aurait été élu (démocratiquement, à pattes levées) pour gérer l’ordre public :
08h : ouverture officielle de la chasse aux caresses.
12h : sieste obligatoire en plein milieu du passage.
16h : contrôle des touristes, avec possibilité de paiement en croquettes.
18h : inspection générale des ruelles, moustaches au vent.
Les habitants humains, eux, se contentent d’être locataires tolérés, à condition de respecter quelques règles simples : marcher lentement, parler doucement… et surtout ne jamais déranger un chat en pleine contemplation du soleil.
Dans le vieux village, on ne visite plus un site médiéval, on entre en territoire du miaoulement souverain.
Hôtel & Restaurant 4 étoiles, avec terrasse et véranda... il n'en faut pas davantage pour voir Jean-Michel partir vers le sommet ...
Reviens Jean-Michel Françoise à les mêmes à la maison.
Attention ! Photo,
Cadrage parfait.
Au pied du donjon une vue splendide sur le Rocher de Roquebruen-Sur-Argens, toujours aussi majestueux.
Les 12 mois de l'année.
Cette porte sculptée est ornée de 12 panneaux présentant certaines activités, telles que le fauchage ou le battage du blé, la chasse ou encore vendanges ou l'olivado (la récolte des olives).
La maison de la nourrice.
La légende raconte que c'est dans cette maison qu'habitait la nourrice de Roseline de Villeneuve, fille du seigneur des ARcs, célèbre pour le miracle des roses.
Les Gargouilles.
Le village est parsemé de gargouilles pour permettre à l'eau de s"écouler naturellement. A la base des gouttières , ou directement intégrées dans la maçonnerie, elles permettent à l'eau de sécouler à distance du mur.
Un vrai coin de Paradis.
C'est Mary DALLOS qui a contribué à l'embellissement de ce lieu par l'ajout de trois mosaïques intitulées « Le jardin d'Eden ».
Les clochers
Pouquoi sont-ils très souvent en fer forgé ?
Les clochers en fer forgé du Var sont une solution :
Avant que les températures ne rechutent, direction la
Chapelle Sainte-Roseline, lieu intemporel où l’on profite du calme et de l’élégance du domaine.
Un calin ?
Un calin !
Elle meurt en 1329, mais laisse une forte empreinte dans la région.
Qui était Sainte Roseline ?
Roseline de Villeneuve est née en 1263 au château des Arcs (famille noble locale). Très jeune, elle se distingue par :
Une religieuse chartreuse
À 25 ans, elle entre à la Chartreuse de La Celle-Roubaud, un monastère féminin rattaché à l’ordre des Chartreux. Elle en deviendra prieure en 1300, et se consacrera à :
Puis ultime étape de la journée : la Cascade de l'Aille, où l’eau claire chute dans un décor naturel apaisant, illuminé par les derniers rayons du jour.
Il est temps de reprendre la route vers Cuers, juste avant la tombée de la nuit. Les visières s’assombrissent, les moteurs chantent, tout le monde roule avec satisfaction dans les épaules : une belle journée, encore une, et comme toujours… la Team au Top.
Il est temps de se séparer, mais avant une dernière partie !
« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… »